Selon l’IRNA, Zahra Ershadi, ambassadrice et représentante permanente adjointe de la République islamique d’Iran auprès des Nations Unies, s'est adressée à l'Assemblée générale sur le SIDA vendredi soir 10 juin : « Alors que le rapport du Secrétaire général des Nations Unies appelle à l'élimination des inégalités pour mettre fin au sida, les efforts visant à éradiquer la maladie d'ici 2030 ont pris du retard, les pays membres doivent prendre des mesures efficaces et sérieuses pour relever les défis qui retardent la réalisation de cet objectif. »
« Le monde est désormais confronté non seulement à la maladie du sida, mais également aux conséquences de la pandémie de Coronavirus, et nous constatons que dans des circonstances aussi désastreuses, la communauté internationale lutte pour surmonter les obstacles à l'égalité d'accès aux soins de santé » a-t-elle ajouté.
Le VIH, ou virus de l’immunodéficience humaine, est un type de virus qui peut causer une maladie appelée SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise). L’infection au VIH atteint le système immunitaire, c’est-à-dire les défenses naturelles du corps contre la maladie. Si elle n’est pas traitée, de graves maladies peuvent survenir.
Se référant aux réalisations de la République islamique d'Iran dans la lutte contre le sida, l’ambassadrice et représentante de l'Iran auprès des Nations Unies a déclaré : « La République islamique d'Iran est l'un des rares pays d'Asie à avoir fait des progrès significatifs dans le contrôle et le traitement du VIH / sida. L'Iran est également l'un des pays qui a assuré gratuitement l'accès aux soins de santé et aux traitements spécialisés des personnes vivant avec le sida. »
« L'éradication de la transmission du sida de la mère à l'enfant est l'une des principales priorités de l'Iran, et le Programme commun des Nations Unies sur le sida peut jouer un rôle important dans ce domaine » a-t-elle noté.
Et de poursuivre: « Selon la troisième recommandation du Secrétaire général, les derniers médicaments et les dernières technologies de la santé liés à la prévention et au traitement du VIH doivent être mis rapidement à la disposition des pays en développement. Par conséquent, il est nécessaire de supprimer tous les obstacles à un tel accès. »
Malheureusement, les mesures coercitives unilatérales, y compris les sanctions économiques, financières et bancaires unilatérales imposées à l'Iran, ont gravement violé le droit d'accès aux soins de santé des Iraniens, et en particulier de ceux qui sont confrontés à des problèmes de VIH, directement de cette situation » a indiqué Zahra Ershadi.
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